Notre programme : atteindre le 1^er étage de l’aile Sully pour découvrir les collections du département de l’antiquité égyptienne.  

Yasmine (10 ans) insiste pour rencontrer la Joconde. Pour rejoindre notre destination, nous allons traverser de nombreuses   salles et être impressionnés par une multitude de chefs d’œuvres : les cariatides, Saint-Jean Baptiste, la Victoire de Samothrace,   les Noces de Cana, la Liberté guidant le peuple, le sacre de Napoléon… Certaines ont été hypnotisées par les « bijoux de la couronne » de la galerie d’Apollon et par « les porcelaines » des appartements Napoléon III. Il aurait fallu pouvoir tout photographier.

Nous avons parlé d’histoire, « de rois », de mythologies, de religions, « des manières de s’habiller»….

En Egypte, Ashoat est surprise de trouver des ressemblances entre les visages d’Akhenaton et du scribe accroupi. A l’appui de son portable, elle nous montre des vidéos d’un chanteur et d’un youtuber cairotes qui leur ressemblent.

Nous nous sommes passionnés par la complicité, le sourire des couples égyptiens, ils se tiennent par la main, par l’épaule, « bras dessus bras dessous ». « Il y en a de toutes les tailles et de toutes les matières », contrôleur, serviteur, chef de bureau, directeur, comptable, préposé à la balance, inspecteur, prêtre, musicienne,   maîtresse de maison ou pharaon et reine comme Akhenaton et Néfertiti. Ceux en bois d’acacia ont plus de 4500 ans.

Notre top cinq en Egypte : le grand Sphinx de Tanis, la stèle représentant Hathor   et le roi Sethi 1er « au paradis », le scribe, les palettes de fard en forme de poissons  et le pendentif « en or » représentant  Osiris, Isis et Horus.

Au Louvre « tout est beau, très beau ! », « il faudrait tout voir, ça prendrait combien de temps ? ». C’est : « éblouissant », « captivant », « dingue », époustouflant », « exceptionnel », « immanquable », « immense », « impressionnant », « incroyable », « magnifique », « passionnant », « renversant », « splendide », « super et superbe ».

Selon le flyer Alexis HK « s’amuse… garde depuis toujours un goût exquis de la langue, une mise en bouche gourmande, précise et inspirée et un regard sociologique singulier sur le monde actuel. »

Pour nous, Alexis HK a une voix « douce » et « agréable », « ses chansons racontent des histoires ».

« Chaque morceau est un spectacle », « qui parle de la vie », où il est question « de chats », « de la jeunesse », « des psys », « de Jacques Brel », « de Joe Dassin », « du rap »….

« Il y avait des enfants dans le public », certains ont chanté, « tout le monde était enchanté ».

Nous avons passé une soirée « exceptionnelle » entre « thérapie » et « comédie musicale »

L’exposition est bondée, il nous faut patienter. Nous allons traverser la galerie impressionniste et échanger devant « les chefs d’œuvres  » : le déjeuner sur l’herbe, le bal du Moulin de la Galette, la gare Saint Lazare, le pont d’Argenteuil…. Nous avons beaucoup d’observations, d’émotions à partager, nous inventons de dialogues entre les canotiers, les danseuses, les enfants.

Devant les grands formats, nous testons les banquettes (les Water Block) « très confortables… j’ai l’impression d’être assise sur des vagues ».

Plus tard, nous pouvons pénétrer dans l’exposition, « les derniers mois » de Vincent Van Gogh, 70 jours pendant lesquels pendant lequel il va créer 74 tableaux et de nombreux dessins.

L’une de nous s’attache à lire une partie des textes, particulièrement les mots de l’artiste : « Auvers est gravement beau … », «  les jeunes diraient grave beau » et sur son téléphone une autre recherche les chaumières, les fermes, maisons les rues du village telles quelles sont aujourd’hui.

Nous avons particulièrement apprécié les bouquets, les épis de blé, le marronnier en fleurs, les champs de blé aux corbeaux, celui au ciel orageux, son autoportrait, et la nuit étoilée du 5 ^ème étage.

« Même s’il n’a pas commencé très jeune et avec ses petits moyens », Vincent Van Gogh est un artiste « surdoué », « un génie ».  « Il est amoureux de la nature, des collines, des champs ». « Cela me révolte qu’il n’ait pas pu profiter de son art, de sa célébrité. »

Le SPF du 92 organisait une visite conférence au Musée Carnavalet : « se vêtir du XVIème siècle à nos jours ». Nous sommes quatre à y participer.

Nous sommes restées attentives aux commentaires de Florence notre guide sur des coiffures, de la symbolique des mouches sur le visage, et face aux tableaux nous parle des vêtements des comédiens, des magistrats, d’un fort des halles, des diseuses de bonne aventure, de la servante et des langes du bébé dont elle s’occupe. Nous avons retenu que les nourrissons pouvaient être suspendus, que les enfants travaillaient et que «  les petits garçons étaient habillés en fille jusqu’à leurs sept ans. »

Nous croisons un prévôt des marchands, des échevins, des religieux, des militaires, un empereur, un groom, des nourrices, des grisettes, une garçonne…. Ils ou elles portent des justaucorps, des fraises, des hauts de chausses, des uniformes, des crinolines, des culottes bouffantes.

Nous avons particulièrement apprécié « le chic du Musée » , « les escaliers, les meubles, les objets. Tout est beau !»

 Nous nous souviendrons du portrait de Madame Récamier, du nécessaire de voyage de Napoléon, du berceau du Prince Impérial, de la salle de bal, de la Bijouterie Fouquet et du tableau de la place Clichy.

Mathis Pascaud est à la guitare et Hugh Coltman a une voix de crooner. Ils sont deux sur l’affiche mais six sur scène, un saxophoniste, un batteur, un percussionniste et un deuxième guitariste (basse).

Dans « un jeu de lumières », ils rendent hommage au Dr John « psychédélique et chimique » musicien légendaire des années 60 de la Nouvelle Orléans . Du blues mais aussi des mix de folklore, de jazz, de soul, de rock…

Nous sommes emportés, « ça déménage ». « Ce sont de grands professionnels », « de sacrés musicos ». 

       

Autour des dessins, « des planches », des carnets, des photos, nous nous sommes intéressées à la vie et à l’œuvre du dessinateur et nous avons « TOUT » apprécié. Plus particulièrement les extraits des films, la scénographie, les bandes dessinées à disposition les commentaires du chat, ceux de Joann Sfar au marqueur et la vue sur Alger derrière la fille du rabbin.

Dans la dernière salle, nous nous sommes posé la question du chat : « Lequel de ces trois prophètes a la barbe la plus longue Jésus, Moïse ou Mahomet ? »

Cette visite nous a aussi permis la découverte de l’Hôtel de Saint-Aignan et du Marais. Nous avons parlé d’histoire, de religions, d’antisémitisme de racisme…. La différence, « la diversité », « c’est bien ! ». « Il y a des choses bien partout, dans toutes les religions ».

Nous nous souviendrons de cette visite « bouleversante », « captivante », « énorme », « époustouflante », « exceptionnelle », « intéressante », « magnifique », « passionnante », « revigorante » …. 

       

Nous commençons 2024 par une visite libre de l’exposition de Kehinde Wiley au Musée du Quai Branly : « Dédale du pouvoir ». L’artiste américain connu pour son portrait de Barack Obama expose 11 portraits de chefs d’Etat africains.

Impressionnés par la taille « monumentale » des tableaux et par l’obscurité du dédale, nous nous sommes approchés des 11 chefs d’états africains représentés et nous avons beaucoup échangé, parfois avec d’autres visiteurs.

La plupart des présidents portent des costumes « d’hommes d’affaires », « sur mesure », des cravates, des pochettes, des décorations, «  de l’or ».  « Ils portent presque tous des rolex » .  Le président de Madagascar est à cheval « en chemise à col Mao », « il a l’air cool ».

Nous optons pour « les portraits de ceux qui portent des tenues traditionnelles » comme le président du Nigéria : « une gandoura rayée », « un petit bonnet », un collier « de chef », « de notable », « que l’on se transmet de père en fils ». Le fond brodé est « magnifique », « les couleurs sont formidables ».

Ils posent devant leurs capitales, sur une plage, dans une bananeraie, entouré de tentures, à côté d’un caféier, d’un drapeau ou d’un canon. Tous nous regardent avec assurance.

Une seule femme la présidente de l’Ethiopie. « Elle porte une robe et un châle blancs, des chaussures confortables », « elle est chic, simple et majestueuse en même temps ». « Elle tient une fleur blanche en signe de paix ». Par la fenêtre, Salha reconnait Addis-Abeba.

Certaines ont beaucoup de choses à dire : « Celui-là, ça fait 40 ans au moins, qu’il est au pouvoir » , « Il la main sur le cœur, mais c’est un vrai vendu » ….

• atelier découverte des appartements royaux  ainsi qu'un petit plus du guide "visite du petit théatre"
• recherche des animaux de compagnie et de chasse

Les enfants ont été très attentifs et intéressés par ces visites

« Black is beautiful » : Faith Ringold est une artiste afro-américaine engagée politique et féministe de 92 ans. Nous sommes séduites par son autoportrait, les affiches, les représentations de militants contre le racisme, par les quilts peints assemblant peinture, patchwork et petits textes «  des photos de groupe » , « des souvenirs de séjours en France ». Elle se peint entourée de ses filles, d’artistes, de personnalités… « C’est tellement beau, coloré, lumineux ». Pablo Picasso est représenté dans son atelier entouré de ses œuvres, de masques et des demoiselles d’Avignon. « Il y a tellement de détails ».

«Célébration Picasso » : Un accrochage conçu par Paul Smith  « mettant en valeur la collection »   qui prend donc des couleurs. Nous allons  rester groupées et « voyager » dans le Musée autour des dessins, des gravures, des collages, des céramiques, des sculptures, des photos, des marinières de Pablo Picasso. Nous allons rester nous interroger sur le nom donné aux salles  (mélancolie bleue, biomorphisme) et échanger autour des œuvres, parfois aves d’autres visiteurs. Nous sommes toutes « éblouies ».

Notre top cinq : « l’acrobate », « les chèvres », « Paul en Arlequin » ou en «  Pierrot », « l’arrosoir fleuri » et tous les autoportraits. Cela fait plus que cinq.

Nous avons apprécié la scénographie les salles couvertes de « papiers peints anciens », de   rayures,  d’affiches d’expositions et encore du vert vif   des déjeuner sur l’herbe. Et nous avons fait une photo de groupe dans le miroir devenu cadre en haut de l’escalier. «  Bravo Monsieur Paul Smith »

Pablo Picasso et Faith Ringold ont dénoncé la violence et peint  des grands formats « terrifiants » : « Guernica »  représentés dans une vitrine et « Died » (à mort),   «des hommes, les femmes, des armes, du sang… Tout le monde meurt ».  Ils se sont aussi intéressés aux mariées, celle de   Faith Ringold « résiste », « s’enfuit » sur un pont parisien et Picasso pose pour Doisneau avec celle « qu’il a  gribouillé dans un journal », « pour la faire monter aux rideaux ».

 « Je ne connaissais pas Pablo Picasso, je l’ai découvert aujourd’hui. Il a beaucoup d’inspiration», « il mélange les faces et les profils » et « explose le corps de modèles puis les empile dans des fauteuils rouges ».  « Il aimait beaucoup les femmes et a eu la liberté d’en avoir plusieurs », « il a en une belle vie »

  Le Musée Picasso est « étonnant », « incroyable », « unique ,  « la journée est trop vite passée »

« Merci encore ! »  

  

Accueillies par les autoportraits des artistes, nous allons rester groupées pour partir à la découverte de salle en salle…. Plus de deux cent tableaux, certains viennent du Brésil,  des Etats-Unis, du Japon…. Il y a aussi des dessins, des gravures, des photos, les lettres.

Edouard Manet et Edgar Degas « acteurs essentiels de la nouvelle peinture des années 1860-1870 » selon la brochure du Musée. nous allons rechercher ce qui les rapproche et ce qui les différencie.

Tous deux réalisent de nombreux portraits, de couples, d’amis et nous présentent leurs proches. Edouard Manet son épouse, son beau fils, ses parents, Edgar Degas sa sœur, sa tante. Tous les deux représentent  des musiciens, « des courses de chevaux », « des cafés »,  des situations dramatiques « scènes de guerre », « le viol », «  l’exécution » et « beaucoup de femmes nues »….

Tous les deux « savent révéler les émotions »  de leurs modèles par l’expression de leurs regards, celui «  complètement perdu » de la jeune femme de « l’absinthe » d’Edgar Degas ou « terrifié » de Maximilien de Habsbourg   d’Edouard Manet.

Tous les deux  s’intéressent  aux travailleuses. Edouard Manet nous présente « une serveuse de brasserie », la femme de chambre de l’ « Olympia » et nous emmène au jardin des Tuileries où nous rencontrons une «  nounou » et les enfants qu’elle accompagne. Edgar Degas nous fait pénétrer chez les modistes, représente des repasseuses « éreintées » et « une petite fille coiffée par sa bonne ». 

Avant de sortir du musée, nous avons observé le grand tableau de Thomas Couture «Les romains de la décadence ». Nous avons recherché les ressemblances avec l’œuvre d’Edouard Manet, étudiant de cet atelier. Nous avons repéré « Encore des femmes nues », « une pivoine », et « une corbeille de fruits. Ce ne sont pas des noix pas des prunes mais du raisin.»

Edouard Manet et Edgar Degas sont  « des artistes », « des témoins de leur époque » et « des amis, pas toujours d’accord ». « Je suis éblouie », « nous avons passé une journée poétique, pleine de couleurs et de lumière». « Nous avons découvert des chefs d’œuvre », « des trésors »

C'est aussi un plaisir d'être ensemble
                                 

Pour la plupart d’entre nous, c’est une découverte, les juniors ont entre 10 et 16 ans. Cette année Rana a étudié l’Avare au collège et Ethan a suivi des stages de   théâtre de la Boite à Mômes »   à Clichy.

 L’Avare pour Molière « de l’humain le moins humain » pour les personnes du Secours Populaire   « l’histoire d’un riche, un vrai radin », « égoïste », « obsédé par son argent » . Il est question d’amour,  de mariages arrangés, de dot, de maltraitance envers les enfants et les domestiques, bref « de rapports tordus » .

Nous avons apprécié les lumières, la couleur, les décors : une piscine, une pelouse, un golf, une grande villa avec vue sur un lac. Nous avons été séduits par la musique, les fonds sonores  « des cris de mouettes », « des bruits d’eau » et l’ambiance de fête foraine. Nous avons souvent ri et beaucoup applaudi.

Enzo a été impressionné par « la façon dont le comédien (Laurent Stocker) parvient à transmettre les émotions d’Harpagon, la colère, la tristesse et la joie quand il récupère sa cassette » (10 000 écus soit 350 000 euros). Tous les personnages sont « magnifiques »,  « les domestiques», « la séductrice », « celles qui ont un peu trop bu », Sherlock Holmes et son adjoint ….

 Nous nous souviendrons de « ce méli-mélo autour des mariages », et puis  « finalement tout se termine bien ».

Le champ des possibles,  l’étendue des possibilités qui s’offrent à Elise qui vient d’obtenir son bac et souhaite entamer des études de lettres et pendant une heure, nous allons la suivre du Poitou à Paris.
Elise Noiraud interprète de nombreux personnages et avec quelques accessoires se métamorphose en mère, père, cousin, voisins…. psychologue, agent immobilier, secrétaire, animateur, médecin, profs de fac, de théâtre, dame catéchèse, copine… On y croit !
A la suite du spectacle  nous restons échanger avec la comédienne. Les plus jeunes Emma, Marya et Yasmina sont les premières à s’exprimer : des questions sur le micro (caché dans la coiffure),  et pour  remercier la comédienne et exprimer combien elles avaient apprécié le spectacle.
Nous avons passé une soirée « captivante », en même temps « déjantée », « drôle», « dure », « émouvante »,  « surprenante », « tendre », « unique ». 
L’artiste est « passionnée », « passionnante » et « pêchue ».

  

Un mix « du folklore latino-américain et de la modernité des bets électroniques et des musiques urbaines » un chanteur, un batteur et deux joueurs de petites guitares (le charengo). 
Le chanteur est « polyvalent », il  saute, danse, échange avec le public et joue de plusieurs instruments particulièrement du reco-reco une percussion métallique qu’il semble râper. « Un super ambianceur »
Des clichoises dansent la salsa, le cha-cha, la samba, le mambo devant la scène et Salima hispanophone traduit  mira : regarde, arriba : debout, fiesta : fête,   huracàn : ouragan…
Muchas gracias !

En en deuxième temps, nous avons voyagé dans  les collections permanentes de l’Océanie à l’Asie, de l’Afrique aux Amériques en échangeant devant les objets attirant particulièrement notre curiosité : rouleaux de monnaie en plumes, poisson reliquaire, exvoto, voiles de visage, poupées de représailles….. Parmi les trésors d’Insulinde, Neriza a recherché les bijoux phillipins et devant la statue royale recouverte de petites perles, Aissatou nous a parlé de l’Ile de Gorée, de la maison des esclaves.

« Nous avons passé une très belle journée ».  Même si certaines sont fatiguées d’avoir trop dansé, le concert nous a «  émues », « de la musique vivante » , des artistes « époustouflants». Parmi les « 3500 objets présentés » de la collection notre top 5   est : une tenture de mariage iranienne, le siège royal du Congo, le palanquin syrien, les jupes à mille plis Hmong et toutes les broderies, toutes.

  

Devant les vitrines notre guide Doriane nous « raconte » l’histoire du vêtement, nous explique les techniques  de confection,   du travail de la soie, de la signification des couleurs et des motifs « la grue : fidélité et longévité ». Elle nous initie au japonais : obi, geisha, kabuki, saké, samouraï…. « Elle nous a bien expliqué », « a une bonne mémoire », et « cela doit être du boulot ».

Nous nous souviendrons que le kimono « la chose que l’on porte sur soi », est un vêtement en même temps pour les riches et pour les pauvres, masculin et féminin, ancien et contemporain, japonais et universel. Il peut aussi varier selon l’âge, la saison, le milieu social, les circonstances… « Il y en a même pour les bébés »

Hanna  a été impressionnée par la complexité des coiffures féminines « que l’on pouvait garder pendant sept jours » et par la possibilité de marcher avec des geta (sandales très hautes en bois)

 Mame se sent prête à confectionner un kimono en wax pour sa petite fille.

Nous avons débriefé sous la tonnelle.  L’exposition est « agréable »,  « éblouissante », « extraordinaire », « fascinante », « multicolore », « raffinée », « riche », « relaxante » et « spectaculaire ».

 «  C’est bien de découvrir des cultures différentes » et « à demain pour le concert ! »

Amel, Amina, Anne-Marie, Fatima, Hanna, Jamila, Jema, Mame, Mouna, Salima et Suzanna. 

  

Mercredi 26 avril, nous participons avec Rueil à un atelier du CnAM (Musée des Arts et Métiers) : « l’automate de Marie-Antoinette ». Les enfants ont entre 7 et 12 ans.
Sabine notre médiatrice, nous présente le Musée, l’avion de Louis Blériot et la « voiture cathédrale » de Dominic Wilcox.
Dans le théâtre des marionnettes, devant l’automate  Sabine nous « raconte »  l’ histoire, la conception et le fonctionnement de  « la joueuse de tympanon ». Grâce à une vidéo nous la voyons bouger et nous entendons la musique du tympanon.
Dans l’atelier enfants, grand frère et mamans, tout le monde est resté attentif et s’est passionné pour créer de nouvelles robes pour Marie-Antoinette. Il fallait choisir du tissu, de la dentelle des perles, utiliser des gabarits, découper, coller… «  C’est bien, cela change de nos habitudes, de notre vie de tous les jours », et « Je me suis fait plein d’amis ».
Avant de rentrer à Clichy, nous avons découvert l’engin volant de Clément Ader, l’escalier d’honneur et « la collection de vélos ». Puis nous sommes retournés dans l’église pour prendre le temps d’examiner de plus près l’architecture, l’avion de Clément Ader et « les vieilles machines». Les mamans ont pris de nombreuses photos.

  

Intriguées par la diversité des collections permanentes, nous nous sommes particulièrement intéressées aux vestiges de l’incendie, aux articles de la presse internationale, aux films, aux maquettes.  Nous nous sommes passionnées pour les chiffres : la flèche de 96m, 113 fenêtres, 340 000 donateurs de 150 pays, une grue de 80m, 2000 chênes…. Nous avons comparé la taille de nos logements à la superficie de la cathédrale.

Nous avons été impressionnées par le travail des artisans, des compagnons, des historiens, des architectes, des ingénieurs, des scientifiques « de tout le monde »,  « on devrait dire des artistes ».

Nous nous souviendrons du coq « rescapé », « de la pétition de Victor Hugo », de la statue de Viollet-le-Duc en Saint Thomas, de la maquette de la Cathédrale en 1843, « si parfaite » de la galerie des moulages et de la vue sur la Tour Eiffel.

Et comme je réclamais des commentaires Salima imite le « magnifique » de Christina Cordula et   Aminat chantonne   le « formidable » de Stromae.

Eblouis par la splendeur des lieux, la richesse des collections, nous sommes restés groupés, et avons cherché à faire partager nos centres d’intérêt, Fatima le lustre « gigantesque», l’escalier en métal argenté, Hanna «  les écritures anciennes », Louise les bijoux du Cabinet Précieux, Amel les médailles et leurs histoires….

Grâce aux cartels, aux panneaux tactiles et aux conférenciers, nous avons abordé une multitude de sujets « alors la forme de ce vase de banquet : cratère, onochoé, ou coupe ? »

Emma notre  benjamine a utilisé  les bornes interactives, s’est  passionnée pour Hercule, a apprécié les tiroirs secrets de la Rotonde et dans la Salle Ovale s’est plongée dans la lecture d’un des 20 000 livres.

Dans le salon Louis XV, certaines ont trouvé que les rois « avaient un air de famille » et nous avons évoqué les mariages consanguins « Cela se fait encore aux Philippines, pour ne pas partager, pour que l’héritage reste dans la famille ».

«  Il n’y a que des merveilles » dans la Galerie Mazarin.  Par ordre chronologique, nous avons examiné le trône de Dagobert, l’échiquier de Charlemagne, la Bible de Gutenberg, la carte du monde de Christophe Colomb, le rhinocéros de Durer, un portrait de Georges Sand, une partition de Chopin, une gravure de Miro….

  

C’est le printemps, quelle chance de pouvoir déambuler, de « traîner »,  sous les arbres, dans les allées, entre les bâtiments anciens, les bancs, les pavots, les abeilles et avec  le terrain de jeux des hippopotames en début comme en fin de visite.

Nous avons été très bien accueillies, deux oiseaux, des cariamas huppés sont venus nous saluer,  Java le jeune orang-outang nous a embrassées et un macaque a posé pour nos photos. Nous avons beaucoup échangé autour des cartels, parfois avec des soigneurs ou des visiteurs passionnés « des spécialistes ». « On a aussi bien rigolé ».

Nous nous souviendrons d’une autruche « curieuse », des « petits »  des kangourous et des oryx d’Arabie, des cercopithèques « en deux mots, trop mignons », des chevaux de Prewalski, de la « jolie » mangouste « qui court tout le temps », de «  la classe » des panthères,  du tatou « endormi », de la famille d’orangs-outangs, de la vipère du Gabon «impressionnante » et de « la collection d’œufs ».

 En résumé nous avons passé une journée « très agréable »,  « émouvante », « extraordinaire », « intemporelle », « magnifique » , « super » et « colorée »  ( des flamands roses, une mygale à genoux rouges, un tamarin lion doré, un mouton bleu).

« Cela m’a fait du bien, je n’étais pas sortie depuis 8 jours »,   « Moi, j’ai appris beaucoup de choses sur les animaux » et nous avons considérablement enrichi notre vocabulaire.

  

Baya est née en Algérie en 1931. Elle dessine des femmes, des enfants,   des orphelins, des oiseaux, des papillons, des poissons, des animaux fantastiques, des fleurs, des instruments de musique. « Elle dessine ce qu’elle ressent », « C’est le même genre que Picasso ». Elle utilise « plein de couleurs vives», « qui attirent le regard », du turquoise, de l’orange, du  rose indien, du vert… . « C’est très beau ».

Nous avons été troublés par la vie invraisemblable de Baya et nous avons été impressionnés par les illustrations de contes et surtout par les grands formats, « des jardins du paradis », « aussi beaux que ceux de Majorelle ».

Nous nous sommes intéressés au contenu des vitrines : des courriers, des photos, « des recettes de peinture », des petits animaux en céramique et un timbre à l’effigie de l’un de ses tableaux.

Salha décrit « Femmes et cithare » : « Deux femmes autour d’un instrument de musique. Elles ont les cheveux très noirs, le visage à peine dessiné, presque transparent, leurs robes sont magnifiques. Elles sont entourées de feuillages, de poteries et d’oiseaux. Il y a des oiseaux partout, ils semblent s’être échappés du tissu d’une robe».

Nous ne pouvions pas rentrer directement, nous avons poursuivi notre promenade autour des arbres « remarquables » et des fleurs du Jardin de Plantes et en longeant la Ménagerie, nous avons eu la surprise de rencontrer   « des mères kangourous et leurs bébés ». «  C’est bientôt le printemps », «  Cela fait du bien de se retrouver, de sortir, et de prendre l’air »

  

En traversant les salles des appartements des Princes, autour de portraits de femmes célèbres, nos « guides » d’un jour Aliénor, Antoine, Bérénice et Marie  « nous donnent des explications » sur « l’Histoire de France » la vie à la Cour, l’éducation des Princes, les mariages…

Nous nous intéressons à la vie de Madame de Maintenon, de la Princesse Palatine, de la Grande Mademoiselle et de Catherine Duchemin première femme admise à l’académie royale de peinture. Sur de grands tableaux où il y a une multitude de personnages, nous ne découvrirons que deux femmes. « Les choses n’ont pas beaucoup évolué».

 Nous sommes captivées par la vie amoureuse du Roi : une épouse, une favorite, des maîtresses… « Chez nous, la dot, les mariages arrangés, cela existe toujours », « C’est dommage que l’on ne puisse pas épouser celui ou celle qu’on aime » et  « Louis XIV n’était pas vraiment pas sérieux, normalement, il aurait du donner le bon exemple ».

Nous posons de nombreuses questions et perfectionnons notre vocabulaire : amazone, consanguinité, morganatique…

Nous avons passé une journée « enrichissante », « exceptionnelle », « incroyable », « formidable », « géniale », « merveilleuse », « royale », « somptueuse » et nous avons fait de belles rencontres… 

Merci aux étudiants pour leur attention et pour leur « éclairage sur pas mal de choses que nous ne connaissions pas ». « Nous avons eu de la chance de les rencontrer. Ils ont une bonne mémoire et c’est très gentil à eux de s’être intéressé à nous ».

  

« Sans prendre l’avion », « nous avons vu du pays » et  traversé des forêts, «  des jungles », un désert, une oasis, un maquis, une savane, une mangrove et nous nous sommes promenées entre une multitude d’orchidées «  exceptionnelles ».

Autour des cactus « des oursins » , certaines ont échangé des recettes à base de figues de Barbarie, certaines ont évoqué des traditions, des souvenirs venus de Madagascar, du Maroc et du Sénégal.

L’essentiel dans les Grandes Serres « c’est de tout voir ». Elles sont « bluffantes », « éblouissantes », « incroyables », « aussi belles que les Jardins de Majorelle » et méritent vraiment : « cinq étoiles ». Dans la serre de l’histoire des plantes « il ne manque que les dinosaures ! »

Notre sélection : les architectures métalliques, les bananiers, les dattiers, « les cascades d’orchidées », « l’arbre pieuvre de Madagascar », « les fougères qui se transforment en palmiers », et « l’aloe vera, très bon pour la santé ». Dans le Jardin « l’odeur du mimosa » les bancs, et l’audace des corbeaux « et le fourbi qu’ils mettent autour des poubelles ».

2022 année du bicentenaire de la naissance de Rosa Bonheur (1822-1899).

Cette artiste novatrice, icône de l'émancipation des femmes, plaça le monde animal au cœur de son art.

Nous avons emmené une dizaine de jeunes du secours populaire de Clichy admirer ses tableaux au musée d'Orsay.

Les enfants attentifs aux commentaires judicieux de notre guide Anne-Marie, n'avaient plus qu'une idée en tête, dessiner des animaux.

Ce sera chose faite le dimanche 8 janvier à l'occasion de notre traditionnel atelier cartes de vœux, qui fêtera ses 10 ans cette année.

2014 Jeff Koons / 2015 Niki de Saint Phalle / 2016 la Joconde / 2017 Magritte / 2018 Rodin / 2019 Picasso / 2020 Charlie Chaplin / 2021 Matisse / 2022 Frida Kahlo /2023 Rosa Bonheur.

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Jeudi 22 décembre, nous sommes toutes là, au 7^ème et au 9^ème rang de  l’orchestre pour assister à une représentation de « la  puce à l’oreille ».

Nous avons été «transportées »  de la beauté du décor : un feu de cheminée, un sapin de Noël, un coucou, et la neige derrière la baie vitrée. Nous avons été « emballées » par le rythme des « entractes » pendant lesquels les acteurs participent en musique, au ralenti   ou en accéléré aux changements de décors.

Autour de quiproquos, d’une histoire de bretelles, d’une lettre anonyme « parfumée », nous allons rencontrer « une série de couples »,  une épouse « méfiante »,  des maris « jaloux », « colériques »,  un docteur « complètement nu »… Il y a aussi « des employés de maison », un sosie, des accents « rigolos », un problème d’élocution.

« Cela m’a rappelé certaines maisons bourgeoises dans lesquelles j’ai travaillé. C’était ma belle époque ».

Les comédiens, les comédiennes « sont très forts », « formidablement drôles ». « On voit qu’ils ont plaisir à jouer ensemble » ils se poursuivent, sautent, s’agressent et nous rions, applaudissons, acclamons.

Merci « mille fois », « J’en ai pris plein les yeux », «Nous nous sommes bien éclatées ».

Nous « adorons » la Comédie Française. C’est : « trop bien », « brillant », « dépaysant », « étourdissant », « exceptionnel », « génial », « impressionnant », « incroyable », « inoubliable ».

Neuf clichoises et une levalloisienne.

  

Nous avons « affronté » les bruits de la nuit, nous nous sommes intéressées aux extraits musicaux, aux sons des animaux, à tous les dispositifs interactifs  « le blatèrement du chameau ? » Certaines œuvres nous ont donné le sourire : l’escargot musicien, le glouglou des 300 dindons, le duo de chats de Rossini, celui de Papageno et Papagena.

Nous sommes restées groupées pour partager au mieux nos découvertes, nos émotions qu’elles soient musicales ou visuelles.

Nous avons «TOUT» apprécié, les peintures, les sculptures, les photos,   les vidéos, « Tout ». C’était « bouleversant», « éblouissant »,  « bouleversant», « étonnant», « formidable », « impressionnant », « incroyable », « merveilleux», « palpitant », « très sympa », « superbe».

Notre top 5 : le chant « et la danse » des baleines, les  interprétations qu’en ont faites les musiciens, « le cerf  sur des journaux devant la vidéo », «  la collection de cloches », les insectes géants et le cri des coqs selon leurs pays d’origine : cocorico ? kikiriki ? kokoko ?

Je laisse la conclusion à Salima : « C’est la première fois que je sors comme aujourd’hui, pour le plaisir. Merci 1000 fois. » 

  

Très impressionnées par la dimension des salles, par la richesse des collections, nous nous sommes souvent arrêtées   pour évoquer de nombreux sujets : l’histoire face aux statues des rois « décapités »,  l’égalité hommes-femme devant une tapisserie, « C’est elle qui compte l’argent », la maternité devant les nombreuses représentations de « vierge à l’enfant  « Les différentes façons de porter son bébé », « Les regards entre eux deux, ou pas.»
Autour de la statue d’Adam : « Il n’est rien sans Eve. Il a l’air de la chercher… », « C’est l’homme parfait », « beau », « innocent », «  jeune », « pas trop musclé » et « réservé ». « Il doit avoir 18 ans, comme dans la chanson de Dalida ».
Devant  un coffre monumental, une réserve à grain   « Où pourrait y tenir toute une famille ». « Il y en a aussi des réserves en argile en Algérie pour garder des légumes secs, des   figues... Cela s’appelle des akoufis».
Nous nous souviendrons des murs antiques, des couleurs des vitraux, des tapisseries, des émaux,  des objets en ivoire, en cristal de roche, en or, des armoiries, des tentures de la Dame à la licorne, des meubles d’églises,  des animaux fantastiques, de la cour et de l’affiche contemporaine ….

  

En remontant le temps jusqu’au Moyen Age nous nous sommes intéressés aux histoires des rois et des reines de France, à celles des empereurs, des révolutions et de la République. Nous avons traversé des douves, des chambres, des antichambres, des salons, des galeries, une salle de bal, des escaliers, des écuries. « Mais comment tout cela a il pu rester intact ? »
« Nous avons eu de la chance », en faisant des petits détours, le parcours de notre conférencière  nous à permis de découvrir « la Vénus de Milo », « la Victoire de Samothrace », « la Joconde », «  la Liberté sur les barricades » et   « les Oiseaux » du plafond de George Braque (plus de 2200 ans d’histoire de l’art).
Nous avons particulièrement apprécié les explications de   conférencière Céline  « savante» et très « souriante». Elle a été régulièrement sollicitée « Comment faites-vous pour retenir tous ces chiffres, toutes ces dates ? ».
Nous avons été impressionnés par les plafonds, « les dorures »,  les maquettes du Pavillon de l’Horloge, « l’atmosphère » de la salle des Cariatides, «  les Noces de Cana » « un très grand tableau de 70 m2 », et « les 2438 diamants » d’un nœud de corsage.
Le Musée du Louvre est « beau », « chic », « fabuleux », «fascinant », « formidable », «  grandiose », « historique », « imposant », « magique », « magistral », « merveilleux », « recherché , « surprenant".…
« Merci, merci », « Mes enfants étaient très contents », « On a vu tellement de choses », « C’est très gentil de nous avoir invité ».

  

Nous sommes invitées à participer à la journée des associations du Musée du Quai Branly, une visite autonome des collections permanentes, suivie l’après-midi d’un concert de Lucia de Carvalho.

Après avoir « marché dans une rivière de mots » nous allons « remonter dans le temps » et faire un tour du monde sans quitter Paris.

Nous avons été séduites par « le raffinement des tissus » par les broderies des vêtements, parfois enrichies de perles, de coquillages, de pièces de monnaie, de dents de cochon… Nous nous sommes intéressées à la confection de la jupe Miao « plissée soleil » du Laos, aux costumes traditionnels. « La femme qui a réalisé ce travail, a de la valeur. Elle peut dire : voilà ce que je suis capable de faire».

Nous nous souviendrons de la tête d’ancêtre Maori, de « la Tour Eiffel dans son cadre »,  des rêves des peintures contemporaines aborigènes, du palanquin de dromadaire, les armes berbères, des poupées, de Djennenké  « la statue de la liberté africaine » du couteau yupik en forme de morse et de bijoux de tous les pays. « Ils me rappellent mes beaux jours ».

Au musée du Quai Branly : « Chaque objet, est original, nous raconte une histoire ».

 Le concert : de Lucia de Carvalho chante en anglais, en portugais, en anglais. « Elle a une belle voix, une voix d’opéra et une énergie considérable».

Elle joue des percussions, danse,  traduit, raconte ses  voyages. Elle est parvenue à faire chanter, se lever, danser l’ensemble de la salle. Sa conclusion nous touche « Je ne suis pas de nulle part, je suis de partout ».

Nous avons préparé ce commentaire en déjeunant dans le jardin sous une tonnelle. L’une de nous avait préparé des bricks aux légumes pour l’ensemble du groupe.

Le Musée du Quai Branly : « Tout est super ! », « étonnant », « extraordinaire », « différent », « sensationnel », « magnifique », « surprenant», et « unique ».

  

Vendredi 17 juin, 35°, nous somme neuf à affronter la canicule pour une visite conférence à la BnF « L’aventure Champollion, dans le secret des hiéroglyphes».
Nous avons été émerveillées par la beauté des objets d’arts, des sculptures, des papyrus, des sarcophages…. Nous avons été « hypnotisées » par la précision et la délicatesse des carnets et des dessins de Champollion tout comme par celle des manuscrits anciens. « Regarde, J’en ai la chair de poule ».
Notre conférencière Alicia « est une tête ». Elle nous fait partager « tant de choses », « beaucoup de connaissances », sur l’archéologie, les hiéroglyphes, le travail des scribes, les dieux et bien sûr  la vie de Champollion. « Elle a pris le temps de répondre à toutes nos questions ».
L’une de nous prend des notes, une autre traduit certaines « explications », pour celle qui est en cours d’apprentissage du français. Après réflexion, nous aurions aimé pouvoir emporter le portrait de Jean François Champollion, la statuette du dieu de l’écriture Thot, le moulage de la Pierre de Rosette, les semelles de la momie, et le temple d’Anubis en Lego.
La BnF : « c’est très, très bien », « apaisant », « enrichissant », «exceptionnel », « génial », « passionnant », « spectaculaire ».
« Du début à la fin, tout a été parfait ! »

  

Nous avons une réservation au Musée de l’Orangerie pour une visite libre de l’exposition : « Le décor impressionniste ».
Les peintres impressionnistes et les arts décoratifs, à  la recherche du beau, ils créent d’imposants panneaux, « des portes de placards »  et un grand nombre d’objets « extraordinaires » : des assiettes, des éventails, des carreaux de céramique, un miroir, des tapis….
Au milieu de la piste, un clown musicien dans son « magnifique costume noir, brodé de papillons or »,  nous attend. Auguste Renoir n’est pas encore très connu et peint un panneau décoratif destiné à un café voisin d’un cirque.
Les berges de la Seine peintes par Gustave Caillebotte telles qu’elles étaient à la fin du XIXème siècle nous surprennent, des voiliers, des petites maisons. « Tout a bien changé ».
Nous avons été séduites par toutes les fleurs, les pivoines de Manet, les chrysanthèmes, les nymphéas de Monet, les orchidées et les marguerites de Caillebotte : « Je t’aime, je ne t’aime pas, je t’aime…»
« Degas, Renoir, Monet, pour moi ce sont des rayons de soleil. Leurs fleurs,  leurs jardins, leurs visions de la nature me redonnent  le sourire.  Merci d’être là ! »
Dans les collections,  André Derain  et Henri Rousseau ont retenu notre attention. « La table de cuisine » : « Des objets de cuisine anciens,  un panier à salade, une râpe, de la vaisselle blanche, un torchon et du pain. Ce tableau me parle, je suis cuisinière» et « La noce » « Regardes, on dirait une photo. Et ils ont tous exactement le même nez. »

A l’Orangerie  « Il y a tant de choses à découvrir ». « Tout est si beau  , «délicat»,  « exceptionnel», « merveilleux », « spectaculaire »…  « C’est Alice aux Pays des merveilles »

Un dernier cadeau du musée, c’est sa proximité du Jardin des Tuileries. Nous avons prolongé  notre après midi dans les roses et la lavande en grignotant des makrouts que l’une de nous avait préparés.

 

Seul en scène  le comédien André Salzet   donne vie à Gustave Flaubert, à Charles  et Emma Bovary et à une multitude de personnages : un cocher, un curé, un fermier, une petite fille, un huissier, une nourrice, un pharmacien, un vagabond….  Par quelques mouvements,  des mimiques, des accents et avec parfois un fond musical, il  nous invite à un banquet, nous fait traverser un comice agricole, valser au bal de la marquise, nous promener à cheval,  en calèche et aussi  à suivre un enterrement.

«  L’acteur est drôle », «  impressionnant»,  il nous a fait partager le malaise de Charles, l’ennui, les rêves et les amours déçus d’Emma.  Il est aussi « sympa », après le spectacle «  il est resté parler avec la salle » de sa compagnie « Carpe Diem ».
Nous avons souvent ri et beaucoup applaudi. 
« C’était très, très bien, à la fois touchant et drôle. »    
Ethan (10ans) a trouvé la représentation trop courte « C’est déjà fini ?»
Mame s’est préoccupée de l’avenir de Berthe « Tu te rends compte orpheline à huit ans, obligée de travailler dans une usine… », «Cela se termine trop mal ».

  

Deux comédiens, un violoncelliste vont nous faire vivre « la vie romanesque d’Elisabeth Vigée Le Brun, portraitiste de Marie-Antoinette, de ses années d’apprentissage à la Révolution. Une femme peintre dans un monde d’hommes… ».

Nous avons été impressionnées par la taille du château et le luxe de la salle Marengo : le lustre, les chandeliers, le grand vase bleu, les tableaux.

Nous avons particulièrement apprécié certaines scènes, la demande en mariage « Hélas, elle a dit oui », la rencontre avec la Reine, avec le Roi et avec le peintre David.

La pièce a été représentée pour célébrer la journée internationale des droits des femmes. Tous les hommes de l’entourage  de Madame Vigée Le Brun semblent «  intéressés » par son argent ou par ses relations. Nous les avons trouvés « coureurs de jupons », « cupides »,  « harceleurs », « jaloux », « manipulateurs ». Le mari est qualifié « d’escroc », pourrait être « violent».

« C’est une belle pièce », « Les deux acteurs étaient parfaits ».

« Tous profitent d’elle », «  A l’époque les femmes n’avaient le droit de rien », « C’était trop drôle comme elle est passé vite fait du mariage à la maternité », « J’étais contente quand elle a décidé de quitter son mari, en emmenant sa fille. Même si elle part en exil».

         

De très belles voix, des claquements de doigts, de mains, de pieds et des étonnants bruits de bouche…. Six chanteurs et chanteuses sont réunis pour célébrer, à cappella les chansons d’Al Jarreau.

« C’est incroyable, ce qu’ils parviennent à faire,  avec leurs voix », « Ils dansent avec leurs doigts »

A la fin du concert, nous sommes restées dans la salle  en compagnie de certains artistes, nous avons pu échanger quelques mots, partager nos émotions et faire des selfies.

         

Pour conclure, nous sommes d’accord avec le titre du spectacle, qui est celui de l’album « Too short », trop court.

         

Nous nous sommes intéressés aux œuvres, aux plans, aux maquettes, aux dispositifs interactifs, « aux tiroirs secrets »…. « Nous avons fait un grand voyage dans le temps »

« C’est simple, j’ai tout aimé »  plus particulièrement : les enseignes, la pirogue néolithique, « les instruments de médecine trouvés dans les arènes», « les pièces d’or », « la gargouille de Notre Dame »,  la tête de la Méduse,  « le pistolet banane de Saint-Just», « le système de l’horloge révolutionnaire, quand les heures duraient cent minutes », « la table ronde en marqueterie», au tableau de la place de Clichy, « les fenêtres à petits carreaux et la bijouterie Fouquet : « De la lumière, des fleurs, des feuilles, un paon.»

Nous ne nous sommes pas perdus, mais n’avons pas  tout vu : « J’ai loupé le tableau que je recherchais la joute des mariniers, pourtant c’est indiqué sur le plan.»

Le Musée Carnavalet, c’est « étonnant», « insolite », «très intéressant», « joyeux », « magnifique », « passionnant », « raffiné », « riche », « sublime », « surprenant». « Le seul problème, c’est que tout est beau ! ». Nous allons revenir.

         

Nous avons été « éblouies » par les paysages normands de David Hockney. « Lui au moins, n’a pas perdu son temps pendant le confinement. »

Dans la collection : « Renoir aimait les femmes bien en chair, qui ne sont plus d’actualité aujourd’hui. Je me retrouve un peu en elles. »

La mairie au drapeau de Maurice Utrillo : « J’aime les petites maisons blanches, les jardins, l’église et le drapeau. Il y a les couples, des femmes en chapeaux et en robes longues…. C’est comme s’ils étaient vivants arrêtés dans le temps ».

Devant la table de cuisine d’André Derain : « Les peintres ont le don, pour mettre en valeur les objets comme les personnes »,   « La soupière le panier à salade, même la demie baguette, tout semble vrai. »                                    

Dans l’exposition, nous avons été touchées par les portraits de Chaim Soutine.  L’autoportrait : « Un pauvre visage passé au broyeur », « Il est vraiment massacré », le petit pâtissier : « les mains croisées, il a l’air d’avoir peur, il doit être harcelé » et la  fiancée : "tellement maigre que l’on voit ses os », « misérable », « je me demande si sa chaise lui sert de soutien ou de protection ? »                                         

En résumé l’’Orangerie, c’est « bien, vachement bien », « géant », «génial », « formidable », « impressionnant », « joli », « très intéressant », « magnifique », « merveilleux », « phénoménale » et aussi  « very nice ».

« Un grand merci de m’avoir invitée, je n’étais pas sortie de la semaine. »

Les clichoises

         

Nous avons voyagé de l’Espagne en Syrie, de la Mecque en Turquie… « dans tous les pays de l’Islam. Nous avons pénétrés dans « la caverne d’Ali Baba » ou « dans le jardin d’Eden».
C’est clair,  nous avons « tout adoré », et notre « top cinq » élit  le poignard à tête de cheval, la boîte sculptée en  ivoire, « le flacon voyageur » (l’aiguière aux oiseaux), « les petits canards et les petits lions » du chandelier iranien et « les extraits anciens du Coran ».
Nous avons été impressionnés par la richesse, la qualité de ces objets « certains de plus de mille ans » et par la qualité du travail de ces artistes anonymes, «  les gens d’avant. Il n’y avait pas de machines, tout était fait à la main ».

En résumé des « merveilles » les plus belles qu’il soit, en or, en argent, en  cristal de roche, sans oublier les rubis, les émeraudes, les plumes de paon.  
Nous avons pris de nombreuses photos, y compris des cartels. « Il y a du lourd », « difficile de retenir tous les noms ».
La conférencière, « franchement très intéressante »,  « nous a raconté des histoires mystérieuses, des histoires  vraies ».
« L’organisation au top » : La conférencière, les audio-guides, « entrer sans faire la queue », « les toilettes privées ». « Nous avons passé une journée de V.I.P. ».
Le Louvre : « Vraiment, c’est beau », « super grand », « immense », « incroyable », « inimaginable », « magnifique »,  « riche »… Une partie du groupe est restée jusqu’à l’heure de la fermeture.
 « Merci, merci, merci », «  Je suis très contente,  les enfants encore plus ! », « Maintenant nous sommes branchés ».
Pour conclure : « Je vais très bien dormir, j’ai tout écouté. On a parlé entre nous et j’ai oublié toute ma fatigue, tous mes soucis. »

           

Nous nous sommes intéressés au monument, aux peintures représentant l’Histoire de France, aux sculptures républicaines  et aux vitrines dédiées à la 1ère guerre mondiale.
Dans la crypte à la recherche des tombes ou des plaques de certains, Voltaire, Simone Veil, Aimé Césaire, Victor Hugo… nous en avons rencontré d’autres, Marie Curie, Saint-Exupéry, Jean Moulin, Emile Zola… Une médiatrice, attirée par la curiosité des enfants nous a facilité la tâche.
« Mais pourquoi une main tenant une fleur sort-elle de la tombe ? », (de Jean-Jacques Rousseau).
Victor Hugo ? Pour certains, c’est juste deux écoles et un boulevard à Clichy.    
L’exposition « la liberté au Panthéon »  prend la vie de l’écrivain « à l’envers »  en commençant par les funérailles, la panthéonisation et analyse à travers de nombreux documents et d’œuvres d'art, le respect de tout un peuple pour « ce champion de la liberté », écrivain, poète, homme politique...
Les enfants s’appliquent à lire des citations : « Je suis de ceux qui pensent et affirment qu’on peut détruire la misère. Je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter, circonscrire, je dis détruire. »
Nous n’oublierons pas le pendule de Foucault, l’urne du cœur de Léon Gambetta, la statue de François Pompon représentant Cosette, les dessins de Victor Hugo : Gavroche, la Misère.       « C’est très intéressant. J’ai travaillé dans le quartier. Je ne pensais pas qu’il y avait tant de choses à l’intérieur ».
«C’est bien  de sortir à Paris, de visiter un monument, cela change les idées. J’oublie que je ne suis pas en forme et que je ne pars pas en vacances cette année ».
« Il n’y a pas assez de mots pour exprimer mon contentement. C’est beau ! », «fabuleux», « impressionnant ».   
« Vraiment merci pour cette belle découverte ». 
Nous sommes rentrés par le bus 84 et nous sommes passés devant le Sénat et l’Assemblée Nationale, deux petites pensées pour Victor Hugo : « Le bus c’est vraiment trop bien. »

     

 

Dans le groupe, il y a des nouvelles, des habituelles, des exceptionnelles … Nous sommes  dix à nous rassembler autour de la mobylette bleue, des manuscrits, des photos de famille,  des pop-up, des bandes dessinées…
Nous avons particulièrement apprécié l’atmosphère musicale, « les  clips », le coin des jeux de mots Renaud/Renard, tout comme la scénographie, les décors de scène et  le tir à la carabine devant lequel chacune a pris des selfies.
« Voir enfin des cocos boer et un mistral gagnant. »
« Renaud tout court, c’est mon idole. Je me vois dans les paroles de ses chansons. Il y a de la tendresse, du soleil. Je suis éblouie».
« Moi, je ne le connaissais pas, je n’en avais jamais entendu parle et j’ai tout adoré. »
« C’est un homme de conviction, un humaniste. Il a un passé chargé de bonnes et de moins bonnes choses. C’est pour cela qu’il est toujours révolté. »
Nous avons prolongé notre visite dans la collection du Musée pour une projection du chanteur en concert : « Sur l’audio-guide, le n°76 ».
En conclusion nous avons passé une très agréable journée, loin des restrictions sanitaires et des soucis du quotidien. Nous avons pris de nombreuses photos.  « Il nous a apaisées »  et aussi : « Cela nous à permis de tester nos pass sanitaire ».

                  

Enfin «  une bonne nouvelle », nous avons dix places pour un concert au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac, à l’occasion des « Journées des associations ».
Nous sommes toutes là « à l’heure » et « plus rayonnantes les unes que les autres ».

Le concert de la Dame Blanche du « hip-hop afro cubain » au théâtre Levi-Strauss,  un cocktail explosif. L’artiste est à la fois chanteuse, flutiste, danseuse, mime, « clown »… (Ce qui nous à permis de comprendre le sens des textes,  sans connaître l’espagnol). « Elle nous a fait bouger » et à la fin du concert, plusieurs sont  parvenues à danser sur scène.

En résumé, avec ses deux musiciens, « elle a bien assuré » et nous ne sommes pas prêtes de l’oublier. Nous l’avons trouvée « drôle », « fière », « élégante », « envoûtante », « fabuleuse », « héroïque », « puissante », « sensuelle », « souriante  et  « très stylée ».

Pour  déjeuner, nous avons passé un moment très agréable  sous une tonnelle de roses blanches. Deux d’entre nous avaient préparé des repas à partager.  Donc « Dix sandwichs à la marocaine, avec un pain fait maison », une salade niçoise et des petits gâteaux internationaux. Nous avons échangé autour d’une infinité se sujets : recettes de cuisine, chapeaux, maris, pandémie pendant que  Josselyne  faisait des portraits de celles qui le souhaitaient.

Puis, nous sommes retournées dans le musée pour participer à « la boîte à histoire ».  Dans le salon de lecture, certaines ont enregistré un message personnel, en  français,  en arabe, en kabyle, en wolof. D’autres ont chanté. Il était question «  du soleil après l’orage », du Secours populaire ou de Clichy. Marietou a zouké  « pour rendre hommage à la Dame Blanche ».

Avant de sortir nous avons salué les indiens du mât totem et la tête monumentale de l’île de Pâques  qui  «ressemble à Tonton David »

« Enfin ! Je me sens libérée !» Quel plaisir de se retrouver.
                               
                            

Cette année face à la morosité... “les belles couleurs de Matisse”
Cartes de vœux réalisées par nos enfants du Secours Populaire Français de Clichy à la manière “papiers découpés” comme le fit Matisse vers la fin de sa vie.
Matériel utilisé, papiers colorés, ciseaux, colle, un peu d’imagination et beaucoup de motivation !

 Si les musées rouvrent nous irons avec nos petits artistes voir l’exposition consacrée à Henry Matisse au Centre Pompidou à l’occasion des 150 ans de sa naissance

                 

Un moment magique du Secours Populaire Français avec la distribution des jouets du Père Noël aux enfants de nos familles clichoises.
 Plus de 600 enfants ont recu à notre siège de Clichy jouets et jeux éducatifs.

« Il y a beaucoup de choses. »

Nous nous sommes intéressées  « aux doudous », « aux histoires d'amours », aux objets érotiques, à l'ocytocine, aux photomatons, aux fous de bassan, à Denis Mukwele  « le médecin de l'irréparable »...
Nous  nous sommes lu les panneaux, les poèmes, les tags. Certaines  les ont aussi pris en photos.
Nous avons regardé la plupart des films et avons particulièrement apprécié celui sur le consentement. « Est-ce que tu veux une tasse de thé ? »
Nous avons mesuré notre taux d'empathie.
Nous avons été amusées par la découverte des phrases à double sens  et nous en souviendrons quand il sera questions de « praline » ou de « chicorée ».
Nous sommes laissé emporter par les chansons de John Lenon, d'Edith Piaf, de Serge Gainsbourg, de Stromae...
L'une de nous a finalisé de nombreux calligrammes, « Pour toute ma famille ».
« C'est bien d'être comme çà, ensemble ».
« Il nous faut beaucoup de sorties. Cà nous permet de remonter notre personne, notre moral.                    
Nous rencontrons d'autres personnes, nous pouvons échanger nos idées ».
«Je vais prendre le temps de réfléchir et essayer d'écrire un petit poème sur l'amour ».

   

   

Dans le cadre d'une coopération avec l'Hôpital Rothschild et notre Fédération de Nanterre nos bénéficiaires sont invités à un examen visuel avec des lunettes appropriées à leur vue.

Ils sont très contents de cette opportunité.  

Nous avons une nouvelle réservation pour un groupe de 11 jeunes. 
L’exposition de Pierre et Gilles est « agréable », « atypique », « bien », « très bien », « trop bien », « très colorée », « drôle », « fantastique », « féérique », « luxueuse », « magnifique », « originale », « super » et « surprenante ».

Nous nous sommes enthousiasmés pour de nombreuses chansons et nous en avons partagé  de nombreuses.

« Il y a de la musique de toutes les époques, de différentes cultures et de différentes religions. Ils s’adressent à tout le monde. » 
« Nous ne nous sommes pas ennuyés » 
« Les chansons nous font entrer dans les tableaux »    

       

Pierre photographie et Gilles peint des portraits de « stars » qu’ils embellissent, transforment en héros, en personnages historiques, en saints, en divinités… dans une atmosphère « dingue », « extraordinaire », « fantastiques », « un peu kitsch ». 
A chaque portrait correspond une chanson, nous nous sommes laissées emporter par la musique. 
Difficile de dire ce que nous avons préféré : la boule à facette, les paillettes ? le mur de pochettes de vinyles ? la chambre de Sylvie Vartan ? le film ? 
Après concertation, nous avons établi une playlist : Edith Piaf, Juliette Gréco, Serge Gainsbourg, Claude François, Nina Hagen, Khaled, Eddy De Pretto. 
Mais nous sommes retournées autour de Stromae et de Lolly Wish pour écouter ensemble : « Alors on danse », « Dans une photo de Pierre et Gilles ». 
« C’est très intéressant de regarder les tableaux en écoutant la musique. Les visages sont réussis, les décors extravagants et les cadres continuent l’histoire ». 
« Je vais y retourner avec mon petit fils. » 
« Tous ces chanteurs m’ont rappelé des souvenirs. Je suis joyeuse, toute rajeunie. 

   

   

                                 

Nous suivons Claudine à la rencontre d’une balançoire, de cathédrales, d’un cirque, de danseuses, de déjeuners sur l’herbe, de nymphéas, de repasseuses …
Commentaires, questions et  nombreux échanges « d’impressions ».
Devant  « le bal du moulin de la Galette » : « Regardes, ça bouge, ils semblent vivants. Je sens presque la chaleur et la douceur de vivre » « A chaque fois, je découvre des choses que je n’avais encore jamais remarquées. » « Tout est beau le musée, les tableaux, les sculptures les bancs, les pendules…. Impossible de dire ce que je préfère. » 
L’après-midi se termine par un gouter au café Campana. Les petits fours du Café Campana sont : « exquis », « gouteux », « hallucinants », « inspirants »,  « magnifiques », « supers », « variés »….
La présence de jeunes accompagnateurs a aussi, été appréciée : « C’est bien que les générations se croisent. Pour une fois, on n’est pas chacun pour soi, dans sa case. »
« J’ai eu le plaisir de rencontrer d’autres personnes et de pouvoir échanger avec elles. Maintenant, je parle même aux statues. » « Comme ça, tu es sûre de ne pas être contrariée ! » « Pour une fois ! ».
En résumé :  "Nous avons passé un après-midi très agréable. »

 

 

Les enfants du secours populaire français de Clichy ont passé une
belle journée avec le Père Noël chez AMAZON.

Le cirque de Mongolie est à l'image de son peuple, un campement nomade installé sur la piste du Cirque Phénix.

Nous avons été embarqués dans ce voyage.

Cinquante nomades acrobate, équilibriste, clown ..., parés de leurs étoffes étincelantes racontent leurs d'histoires.

Nous avons apprécié les extraits de films, les photos, la scénographie, les enfants en chapeaux melon en redingotes…
Nous avons été impressionnés par ses talents de metteur en scène, de cascadeur et de danseur. Nous retiendrons son regard engagé vis-à-vis des personnes démunies.
Ce qui nous a fait le plus rire : les mimiques de Charlot, « sa dégaine », les scènes de poursuites, « les nombreux coups de pieds », les bruitages « gargouillis, sifflets… »
Nous avons été touchés en entendant sa voix dans « les temps modernes », il improvise la chansons dont il a perdu les paroles : « TI LA TU LA TI LA TWAH »
Nous sommes restés longtemps dans la dernière salle pour classifier les nombreuses versions de « SMILE » : Dexter Gordon « très américain », Michael Jackson « magique », Céline Dion, Dalida, Julie Garland… Nazia a même ébauché quelques pas de danse
« J’ai aimé tout ce qu’il a fait et en plus, je le trouve très beau. Ses yeux maquillés… C’est du khôl ?»
« En 1940, il a tourné le dictateur, il se moque d’Hitler. Je trouve qu’il a été courageux.  Tout le discours est encore d’actualité aujourd’hui ».
Nous avons passé une journée « magnifique » avec Charlie Chaplin et son personnage de Charlot « En tous les cas, il nous a bien fait rire... »

Nous sommes dix à découvrir l’exposition « 20 ans », cinq cent objets et documents parmi les acquisitions depuis la création en 1998.
Nous nous sommes intéressées à l’origine des collections, à l’histoire du musée, aux archives aux documents, aux objets souvenirs des voyageurs : « On est dans le vécu. »
Nous avons apprécié les collections de calebasses, de tissages de perles, les papiers découpés, les spatules vomitives, les bijoux, les plumes…. Nous avons passé beaucoup de temps dans l’espace des textiles. Quelle serait notre tenue préférée ? Le manteau en peau de renne ? Celui de bédouin tissé de soie et de fils d’or ? Il y a aussi la costume de la Reine du Mardi Gras. « Je ne sais pas lequel est lequel choisir, ils sont tous trop beaux »

Parmi les œuvres phares « extraordinaires », « incontournables », « lumineuses », « majeures », nous avons examiné très attentivement l’appui-tête du Congo, l’ homme oiseau, la statue hermaphrodite, le corps « mesuré » en or et le petit tableau du XVIème siècle, « mais si on voit que ce sont des plumes, baisses-toi un peu »..
Pour résumé nous avons TOUT aimé.
Selon les connaissances et les gouts, certaines se sont attardées devant les films « J’aimais bien Jacques Chirac », dans l’espace des berceuses ou parmi les œuvres contemporaines.

Jocelyne nous a signalé les objets « insolites » une robe cheyenne ornée de coquillages, de dents, un récipient en pis de vache, une mâchoire de piranha sur un masque du Mato Grosso, un corps tatoué, un petit oiseau suspendu sous un diadème de plumes….
Rachida et Khedoudja nous ont donné des explications précises sur les voiles et coiffes des bédouines : l’emplacement des yeux, comment l’attacher. « L’important, c’était que l’homme ne pouvait voir que le regard de la femme », « Maintenant, cela n’existe plus. »
« Moi, je n’ai rien à dire. Tout était bien. J’ai découvert plein de choses que je ne connaissais pas. »
« Nous avons voyagé en Mauritanie, au Népal, au Pérou, en Sibérie… »
« C’est « génial », « grand ! », « magnifique », « passionnant » « trop beau ».

Nous étions 35 à parcourir le monde dans les allées et les bâtiments du Parc zoologique de Paris.
Nous avons pleinement profité des aires de jeux, des bancs et de la musique africaine.
Et surtout, nous avons observé les animaux et consulté ensemble les informations les concernant.
Nos animaux préférés : les babouins « bavards et bagarreurs », les coatis « parce qu’ils creusent des trous pour s’évader », les chauves-souris « endormies », les grenouilles « empoisonnantes », les girafes « mes copines », le jaguar « magnifique », le lamantin « végétarien », les lions « vulnérables », les manchots « bons nageurs, on dirait qu’ils volent dans l’eau », « si mignons », les pumas  « grands sauteurs », les rhinocéros « bien cachés », le scarabée vert « un vrai bijou », les tapirs « amazoniens »  et les suricates « trop drôles ». 
Les moments que nous n’oublierons pas : la traversée de la serre tropicale, les diners des otaries et des oiseaux dans la grande serre criquets géants pour les rolliers bleus et éperlans pour les flamants roses et les spatules…                               
Les soigneurs ont été assaillis de nombreuses questions.
En conclusion : « Aujourd’hui, c’était bien, bien, bien, bien… », « Nous avons voyagé, traversé de nombreux pays », « Merci pour ma fille et pour moi, nous avons passé une super journée »  et « En plus, personne n’a été mordu par un serpent ! »

Nous avons une visite conférence au Musée de l’Orangerie : « Franz Marc et August Macke, l’aventure du Cavalier bleu ».
« Mais qui connait ces gars là ? »
Et bien nous, maintenant un peu, grâce à Céline.
Elle nous a « raconté », la vie des deux peintres, leur rencontre, leur amitié et aussi leurs techniques.
« Tous les deux ont beaucoup changé. Moi aussi, j’ai changé, c’est la 1^ère fois que je suis une conférence et j’ai trouvé que tout était intéressant ».
Il a été question d’animaux, de nature, de liberté, de guerre, de cubisme, d’expressionisme, de fauvisme, de taches, d’aplats, de couleurs primaires, de courbes, de zigzags…
Dans les tableaux, nous avons vu « des arbres bleus », « un chat coupé en deux », « un clown triste », « des chemins dans la forêt», des chevaux, des pommes, des portraits et même «  la Tour Eiffel ».
« Moi, j’aime les arts, les couleurs. Mes tableaux préférés ? Les formes colorées (Auguste Macke) et le chien blanc dans la neige (Franz Marc) »
« Le dernier tableau est vraiment magnifique, il me tient au cœur. Je ne l’oublierai pas. » (Cerfs  dans la forêt de Franz Marc)
L’après-midi nous avons des places de cinéma. Le choix a été difficile mais nous (les clichois) avons choisi d’aller voir un dessin animé : « Royal Corgi ».
Nous sommes tombés sous le charme de tous les personnages humains ou canins « On a trop, trop rigolé » et même un peu pleuré.
Ce qu’il faut retenir de ce film (une maman à son fils) : « Tu vois, quand on est solidaire, on s’en sort toujours
Sans oublier d’évoquer le déjeuner dans le Jardin des Tuileries, la promenade sur Champs-Elysées, les rappeurs et le soleil….

« J’AURAI VOULU ETRE ROUSSE ! »                                
Et, Jeudi dernier, nous avons une réservation au Musée Henner.
C’est simple, nous avons « tout » aimé : les affiches,  les  alsaciens, les hommages des couturiers à Sonia Rykiel,  les indiens d’Amérique, les masques, les marionnettes,  les multitudes d’études,  les sanguines.
Nous nous souviendrons  de la liseuse « pas frileuse »,  et de la femme à l’orchidée : « le clair-obscur, les contrastes de couleurs », «  la transparence des tissus, la clarté de la peau » et  « les petits cheveux frisés… »
Dans le jardin d’hiver, nous nous sommes attardées devant la vidéo. « J’ai découvert les préjugés à propos des roux », « Moi, cela m’a rappelé des douleurs d’enfance, des mauvais souvenirs. »
En trois mots une exposition : « Explosive », « stupéfiante» et «  superbe ».
La maison nous a tout autant intéressées,  « les boiseries orientales », les escaliers, les verrières, l’atelier et les meubles anciens, les banquettes rouges et « la malle de peinture ».
Nous avons prolongé notre après-midi sur un banc du parc Monceau, devant un bassin, des ruines antiques, entre de nombreux sujets (origines, traditions, nudité, pudeur,  transmissions génétiques….
Nous avons retrouvé  de nombreux  roux… dont un « énorme chiwawa ».
Et en rentrant à Clichy, certaines  ont fait découvrir aux autres une chanson : « Zora la rousse, Zora belle et farouche, ta vie  a un gout d’aventure. Zora  rebelle, Zora l’histoire t’appelle toi la sauvageonne au cœur pur…. »

La Lune :  Du voyage réel au voyage imaginaire.
Nous n’étions pas toutes nées en 1969, mais nous avons toutes testé : mettre nos pas dans ceux de Neil Armstrong, et comme Tintin, avoir marché sur la lune. 
Nous avons « tout » apprécié de la Mésopotamie à aujourd’hui : le film de Méliès, les combinaisons en wax, l’horloge astronomique  « vraiment astronomique ! »,  la lunette de Galilée, les portraits d’amoureux,  le sommeil d’Endymion…
Nous avons été éblouies  par  les personnages mythologiques, les paysages, par les marines  et par le grand nombre d’artistes représentés.
Certaines ont pu donner des  explications sur le lien entre la lune et le 1er jour  du ramadan.
Et d’autres ont trouvé des personnages féminins un peu trop stéréotypés  (l’inconstante,  la sentimentale, la mélancolique …) : « Il ne faut pas nous laisser faire par les hommes ! »
Sur un banc du square Jean Perrin l’une ne nous a chanté Indochine : «J’ai demandé à la lune si tu voulais encore de moi …»
Et nous avons préparé ce petit texte en  recherchant des adjectifs à propos de l’exposition : « dingue », « divine », « imaginaire », « magnifique », « poétique », « relaxante», « sereine », « somptueuse »….             
Nous avons été « gâtées » et sommes sorties particulièrement  « bien lunées ».

Les photos de Clarisse Rebautier : Devant la Tour Eiffel des inconnus prennent la pose : « Ce sont tous des étrangers, comme nous »,  « Mais ils sont tous jeunes ». « Ce sont des photos qui parlent au cœur »
L’exposition de street -art : Sur les murs du musée, neuf artistes ont choisi d’illustrer un article de leur choix.
Nous nous sommes lu les articles, avons été particulièrement impressionnées par l’anamorphose, le personnage du radeau de la Méduse : Toute personne  a droit à un niveau de vie… ettrès intriguées par le penseur et le panneau d’interdiction qui lui faisait face : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion…                               
« Il est magnifique, bicolore, noir et blanc. Ce doit avoir une signification ? »                                                                                     
Et le panneau « SAPERO AUDE ». Après des recherches sur le téléphone de certaines,  c’est une locution latine : « Ose savoir ! »
 L’exposition « Tromelin, l’ile des esclaves oubliés »  renvoie à l’article 4 portant sur l’esclavage.                         
Avec comme fil conducteur la bande dessinée,  nous nous sommes intéressées à l’histoire, aux cartes, aux objets  et aux chiffres.
La taille de l’ile, le nombre de marins, d’esclaves, leur valeur, la durée du voyage, de l’abandon….
Il y avait une classe en même temps que nous qui se posait les mêmes questions.                                                                                        
Une personne du groupe est originaire des Philippines elle nous a parlé des pirates, des naufrages.
En sortant, pour « récupérer », nous avons été boire un café puis, comme Clarisse Rebautier, nous  avons pris des photos sur l’esplanade des Droits de l’Homme.
Nous avons sympathisé avec des  vendeurs de souvenirs, l’un d’eux est venu poser parmi nous.
« Merci beaucoup pour cette journée très riche », « Magnifique ». « C’était vraiment trop top ».

C’est avec un enthousiasme unique que les comédiens du Théâtre du soleil se jettent à corps perdu dans cette pièce-fleuve. Il faut dire que le texte de Robert Lepage les touche particulièrement car le collectif d’Ariane Mnouchkine est constitué d’artistes de toutes origines : afghans, australiens, sud-américains, certains sont d’ailleurs des réfugiés ou ont même fait le choix de l’exil !

La pièce que nous avons vue mélange les différents personnages du passé et du présent, pour montrer comment les peuples indiens d’origine (les « autochtones », ou amérindiens) ont perdu leurs racines et leur identité. Les Européens ont, en effet, démantelé les Nations Indiennes , détruit leurs forêts et leurs villages, tué les animaux sauvages. Entre 1875 et 1970, 150 000 enfants indiens ont été enlevés à leurs parents pour les confier à des missionnaires, qui leur ont placés  dans des pensionnats pour leur faire oublier leur ancienne culture.  Coupés de leurs racines et de leur habitat d’origine, mis à l’écart, victimes de racisme, beaucoup d’Amérindiens sont tombés malades, sont devenus alcooliques (les Indiens résistent mal à l’alcool). Les conséquences se font encore sentir actuellement, avec  une partie de la jeunesse qui est perdue, marginalisée et décadente, et  ne parvient plus à savoir d’où elle vient ni où elle va….

Derrière notre conférencière nous traversons les peintures françaises,  à la découverte de cinq tableaux.
Nous avons écouté mais nous avons aussi posé de nombreuses questions. Particulièrement intéressées par la richesse ou la simplicité des « costumes », des bijoux  et de la signification de nombreux symboles.
«Franchement, elle nous a expliqué  beaucoup de chose » et « Elle raconte bien. Je me souviendrai de la couleur or qui apporte de la lumière et de la gaité. J’y penserai en mettant mes boucles d’oreilles. »
Nous avons été impressionnés par le tour de taille de Marie de Médicis  « taille de 30 kilos. J’ai l’œil ! ». L’une de nous a pris une photo de ses manches pour que nous puissions voir au plus près le détail des broderies.
De plus en plus nombreuses et  toujours entre femmes, nous avons partagé nos connaissances, nos  convictions, nos idées. C’était une belle façon de fêter le printemps et l’anniversaire de la pyramide. « Et en plus il a fait beau ! »
En conclusion :
« Ça m’a fait plaisir de découvrir le Louvre « Tous les jours c’est la même chose, je reste chez moi et je ne profite de rien. Aujourd’hui, j’ai changé d’air et de  regard »
« Grâce à vous, nous avons rencontré deux rois, une reine  et beaucoup de personnes religieuses…».
« Ils sont tous beaux comme des dieux
« On est toutes, très, très contentes ! »

Nous avons remonté les rivières,  parcouru les continents, en nous interrogeant sur  les différences   (genre, physique, culture, statut social….) Nous avons aussi fait des détours et certaines ont pris de nombreuses photos. Nous  nous sommes régulièrement posé pour échanger nos idées et partager nos expériences. 

Nous  sommes restés longtemps  devant la vitrine d’ex-voto iraniens, le coffre de mariage, le moucharabieh, la statue d’une femme, recouverte de perles rouges : « On dirait qu’elle demande quelque chose à manger ou de l’argent. Comme dans le métro». Nous nous souviendrons de la robe « de la géante » et de la vidéo présentant son enfilage. 

Nous avons  particulièrement apprécié : l’architecture du bâtiment, les maquettes et les plans, le costume de chaman,  les divinités asiatiques,  le palanquin syrien, les bijoux berbères  en corail : « Si tus portes cette broche sur la poitrine, cela veut dire que tu as un fils, les costumes de Carnaval. 

En conclusion : « On a tout, tout, tout aimé ! », « Et aussi découvrir d’autres tradition, d’autres cultures » « Merci de pour cette sortie »

Un super dimanche avec nos enfants au RUTEBEUF à CLICHY Dimanche 3 Mars.
16 enfants et 2 accompagnateurs  ont passé un bon moment avec ce film plein d'humour  "qu'est-ce qu'on a fait encore au bon dieu"
Dans cette suite, Claude Verneuil (Christian Clavier) a un nouveau problème: ses quatre gendres veulent quitter la France, avec femme et enfants. Son rival, André Koffi (Pascal Nzonzi), le père du mari de l'une des filles Verneuil (Laure alias Élodie Fontan), a lui aussi des soucis: sa fille Viviane (Tatiana Rojo) veut se marier avec... une femme"

 Tout est bien qui finit bien

Mardi 26 février, les vacances commencent bien pour nous, 14 places nous attendent au théâtre Saint Georges pour assister à une représentation des Fourberies de Scapin.

Nous avons « tout » apprécié : l’accueil, les fauteuils rouges, les trois coups, les costumes, les décors et les costumes noirs et blancs, la musique, les applaudissements, la présence des acteurs après  le spectacle, les affiches et les autographes… » Pendant une heure et demie,  nous sommes tombés sous le charme de l’histoire, « le jeu des sentiments » des  huit personnages. Nous avons partagé leurs histoires d’amour, leurs problèmes de famille, même ceux de « ce pauvre Géronte… » Nous nous souviendrons : des  alexandrins, « du parler ancien », « du rire de l’égyptienne », « de la colère des pères », des poursuites, des coups de balai et surtout de la phrase : « Qu’allait-il faire dans cette galère ? » « D’habitude je ne rigole pas, mais là, tout le monde avait vraiment le fou rire ». 
"Trop cool"  Merci à l'équipe Culture de Nanterrre de nous avoir organisé cette journée.

C’est un évènement exceptionnel car le Louvre, fermé le mardi, est ouvert pour une cinquantaine de personnes dont nous faisons partie : « Le Musée nous appartient » et même « On se sent un peu VIP »
Sous la Pyramide puis dans la Cour Marly, notre contact nous présente le Louvre, nous  parle de son importance,  de son histoire, des différents départements, de la répartition des collections…                    
Un jeu de questions réponses s’organise et les clichoises sont bavardes.
Dans l’exposition,  la conférencière est parvenue à  nous captiver, à éveiller notre curiosité.         
Nous avons poursuivi notre « expédition » en Mésopotamie devant  une fresque racontant le transport du bois de cèdre, un genre de bande dessinée  ancestrale.
Nous nous souviendrons du portrait de Champollion « plutôt assez mignon… », de l’histoire des oubliés de l’ile de Tromelin, des trésors,  du sarcophage, des carnets de dessin, des bandes dessinées et  des  gardiens de la cour Khorsabad.

Pour l'une d'entre nous Kahina, en France depuis trois mois, c'était la première sortie dans Paris, le premier trajet en métro : « Toutes ces découvertes, cela m’a vraiment fait plaisir. Merci beaucoup ».
Merci à toutes les personnes du Musée du Louvre d’avoir organisé une telle journée.                                                                

C’EST LA RENTREE
C’est la semaine de la rentrée et nous avons une réservation pour découvrir, au Musée d’Orsay, une exposition : Renoir père et fils, liens familiaux… entre deux artistes… entre la peinture et le cinéma.
Nous avons « savouré » les portraits, les paysages, comme les extraits de films. « Regardes la profondeur de champ ».
Nous nous souviendrons des affiches, des balançoires, des costumes de tournage, du french-cancan, des photos…
« Comme c’est joli ! Même la mèche de cheveux, cela semble tellement naturel. »*
Certaines ont apprécié les films en noir et blanc, étaient  surprises de retrouver Jean Gabin ou Paul Meurisse.
En résumé : « Merci beaucoup pour la visite », « J’avais vu des reproductions dans des journaux, mais jamais les vrais tableaux », « Il y avait de belles femmes ! Quand même ! » et « Tout était good, trop bien »
Les 11 clichois

* « Gabrielle et Jean » (âgé  de un an)

Suite à l'atelier cartes de vœux du 2 janvier nous sommes allés vendredi 4 janvier avec 13 enfants au Musée Picasso pour admirer les chefs d’œuvre du maître.

Sur place nous sommes accueillis pas Nina notre conférencière. La magie opère de suite entre elle et les enfants assis en demi-cercle devant un premier tableau. la scène se reproduira devant plusieurs œuvres représentatives du peintre. Habilement Mina ne leur dit pas les choses mais les leur fait dire et nos petits ne manquent pas d'imagination pour décrire ce qu'ils voient et ce qu'ils ressentent devant les merveilleuses peintures et sculptures.
La visite achevée, tous repartent ravis avec des images plein la tête et il est fort à parier que le soir à l'heure du dîner, dans chaque famille on a parlé de Picasso !

Un premier groupe avait assisté à une représentation de « l’Ecole des femmes », le 16 décembre.              
Cela avait entrainé des frustrations  pour deux familles…. Nous avons pu obtenir de nouvelles places et sommes retournées au théâtre de l’Odéon vendredi  décembre en soirée.

Six femmes une accompagnatrice, deux mères et leurs filles.
Nous avons  beaucoup apprécié la sortie nocturne, le théâtre illuminé, la pièce, le décor, le jeu des acteurs.
Nous avons bien compris l’histoire, « le texte intemporel », malgré « le français parfois, un peu trop soutenu».
Nous avons aussi  apprécié être regroupées dans une  « baignoire » où nous avons beaucoup ri.
Voici quelques commentaires  à propos des principaux personnages :
Agnès : « naïve », « curieuse », « pas bête du tout », « très amoureuse » et « insoumise ».
Arnolphe : « un radicaliste », « complètement décalé », « angoissé » et « troublant ». « A la fin, il fait presque de la peine ».
Horace « un rêveur », « plein de vie, « décontracté », « très amoureux » et « pas très malin ! »
Alain et Georgette : « des paysans », « habillés comme des bledards» et « intéressés par l’argent ».

Nous sommes invités par «Cinéma pour tous» à découvrir au Forum des Images, en avant-première : « Au bout des doigts »
C’est l’histoire de la rencontre entre « un jeune de banlieue et un grand directeur de conservatoire ».
La musique et de nombreux pianos tiennent une place centrale dans le film.
« Et il y a aussi une histoire d’amour. » 
 Nous éprouvons toute une série d’émotions : « Vraiment un peu de tout » : la confiance, la colère, la frustration, le rire, la surprise, la peur et les larmes : « Cà coule tout seul … »
Le film est suivi d’un débat animé par Isabelle Giordano avec la participation du réalisateur Ludovic Bernard.
Il est question entre autres : de convictions, de cultures, de différences, d’idéal, de milieux sociaux, de musique, des origines, des préjugés, du sens de l’effort,  de la transmission, du travail et de Rachmaninov.
Le réalisateur reçoit de nombreuses « félicitations ». Il semble même « scotché par ce qu’il entend »
En conclusion : « C’est un film très agréable à regarder » et un grand merci de nous avoir invités.

Grâce à un partenariat, nous avons pu bénéficier de places à 7€ pour  assister dimanche dernier en "matinée" à une représentation de « L’école des Femmes » au théâtre de l’Odéon.
Pour toutes les participantes, c’est une découverte du théâtre et de Saint Germain des prés.
Nous avons été impressionnées par « la beauté du théâtre », « le jeu des acteur », et aussi, « leur facilité à se déshabiller… »
C’est l’histoire : « D’un homme qui sous-estime trop les femmes. Cela va mal finir pour lui… »
« Comment ne s’est-il pas rendu compte de leur trop grandes différences ? Cela ne pouvait pas marcher entre eux »
Hind  a apprécié la gestuelle, les grimaces des acteurs qui lui ont permis de mieux saisir le sens du langage du "français ancien", Nancy  a apprécié reconnaître les tirades étudiées en français.
Pendant les applaudissements, Nadia me souffle : « J’ai la chair de poule, c’est la vérité. Je vais tout écrire dans mon cahier pour ne rien oublier.» 
Deux familles auraient voulu participer, mais nos six places étaient déjà réservées. Une nouvelle sortie a pu être organisée vendredi 28, cette fois en soirée..

Nous sommes trois à participer à une sortie sénior organisée par l’équipe culture de Nanterre, un déjeuner au café des concerts, suivi d’une visite de l’exposition Comédies Musicale.
Au restaurant, c’est les retrouvailles de celles qui sont parties ensemble en vacances cet été, embrassades et échanges de photos, l’ambiance est détendue le déjeuner convivial...
Voici quelques commentaires des participants clichois à propos de l’exposition.
Devant le mur d’affiches “Mon film préféré, c’est Yentl, avec Barbara Streisand. C’est l’histoire d’une jeune femme obligée de se déguiser en homme pour pouvoir suivre des études. Oui, c’était comme çà à l’époque.”
“Le mieux c’est grand écran ! On peut  s’assoir devant, on regarde différents films, on écoute de la musique... Il y a de supers montages. C’est joyeux ! Cela donne envie de danser” et
“Mais vas-y, regarde tu as largement la place entre l’écran et les bancs.”
“Les casques , et les petits écrans aussi c’est super !”, “Lionel Richie dans la roue de souris”, et “J’aime les danses anciennes ( en me désignant l’espace de La la land). C’est plus facile pour danser parce que j’ai très mal au dos”.
En résumé : “J‘ai adoré cette journée”

Nous étions 10 à la Philharmonie de Paris, pour découvrir l'exposition : "COMEDIES MUSICALES, la joie de vivre au cinéma."
Quel beau programme !
C’est simple, nous avons “Tout” apprécié  de "Chantons sous la pluie" à "La la land "
Tout : les affiches, les dessins animés, “la robe de Peau-d’Ane”, “le catalogue des vêtements de “ 8 femmes”, Fanny Ardant en rouge, Catherine Deneuve en vert...”, les documentaires sur les coulisses de tournages, les jeux, les photos,  le mur d’écran ...
Les enfants ont été séduits par les déguisements (un ciré, un chapeau), les casques audio, et plus que tout l’atelier de claquettes de Fabien Ruiz.
Nous sommes resté longtemps devant l’écran géant “Les couleurs, l’élégance des vêtements, des chapeaux à plumes” (My fair lady), “le match entre Elvis Presley et John Travolta”, “leur coté beau gosse”, “leur façon de danser”...” 

Huit jeunes sont invités par « Cinéma pour Tous, à la première de MAUVAISES HERBES, un film de Kheiron (à la fois réalisateur, scénariste et interprète principal) Le film est inspiré par Victor Hugo : « Il n’y a pas de mauvaises herbes, ni mauvais hommes. Il n’y a que de mauvais cultivateurs. » Il est question d’arnaques, « d’arnaques, de concours de danse, d’un bénévole, de jeunes de banlieue, de collégiens, de retraités, d’un ripou…. » Les jeunes ont trouvé le film : « éducatif, énergique, féérique, insolant, optimiste, osé, palpitant, rigolo, tendre, touchant, trop bien, » parfois « dramatique, violent… », « mais tout se termine bien. » « Je suis passée du rire aux larmes, j’ai parfois frissonné… » « Et moi, j’ai été touchée de voir la vie de tous les jours, d’un jeune enfant dans un pays en guerre »

 Merci à Cinéma pour tous de nous proposer de telles après-midi.

Nous avons organisé notre visite à partir du plan officiel du Musée, les grands formats, la peinture française et italienne. Il y avait parmi nous des passionnées d’histoire et de littérature, nous avons imaginé des histoires et nous nous les sommes racontées.

Marietou  n’oubliera pas : les Sabines, la Victoire de Samothrace « le Couronnement de Joséphine ». Parce que ce sont des femmes fortes, qui savent ce qu’elles veulent et qui ne se laissent pas faire… »
Le trône monumental d’un artiste japonais est installé sous la pyramide. Eliane enquête :   « Est-ce que tu aimerais  t’assoir dessus ?"
Pour nous rapprocher de l’œuvre, nous avons terminé notre visite par une promenade architecturale, ponctuée, encore,  de nombreux arrêts photos.  Il faisait nuit quand nous avons atteint notre arrêt de bus...

De la terrasse, nous identifions les monuments le Sacré-Cœur, le Grand-Palais, la Tour Eiffel...
L’une de nous remarque qu’il y a  d’étonnants jardins et peu d’antennes paraboliques sur les toits parisiens.
De là haut, nous observons les touristes , « petits comme des fourmis ». Ils prennent des risques  en prenant des selfies.
Le nouveau Palais de Justice et l’hôpital Beaujon nous permettent de situer Clichy.
Au sol, chacun évoque ses souvenirs de famille, ses cours d’histoire.
Nous sommes impressionnés par le nombre de fleurs et de couronnes, autour de  la flamme du soldat inconnu. Nous évoquons le centenaire prochain de l’armistice, l’appel du 18 juin…

Nous ferons plusieurs fois le tour de la place pour apprécier, interpréter les grands groupes sculptés des façades. Sans hésitation notre préféré est « le départ des volontaires »
« Merci pour cette  journée historique ! »

Mercredi 24 octobre, vacances scolaires, nous avons une réservation pour la ménagerie du Jardin des Plantes.
Sortie en familles, il fallait rencontrer tous les animaux….
Le casoar, le crocodile « tu as vu comme si se déplace vite », les orangs-outans, les oryx d’Arabie « et leurs chaussettes noires , les pandas roux, la panthère de Chine « belle mais enragée. On dirait qu’elle aurait voulu nous manger », la panthère des neiges « magnifique, indifférente », les perroquets, le tapir « on pourrait dire un éléphanteau », les tortues géantes.
Nous avons particulièrement apprécié « les bisous et les grimaces » de la famille de mangabey couronné. « Le petit est né comme moi, le 7 juin ».
Nous sommes restés plus de trois heures, captivés aussi par les informations des cartels, les différents lieux de vie ( vivarium,  grande volière, singerie… ) et par l’installation des « Espèces en voie d’illumination » :
« Alors on est plutôt dans une Comédie Musicale ou dans un Dessin Animé ? »
En résumé : « On a passé une belle journée. On est content d’être venu à Paris et d’avoir approchés des animaux, que l’on ne voit pas partout».